Effets sur le fœtus d’un cancer pendant une grossesse

Le cancer est aujourd’hui l’une des plus grandes causes de mortalité au monde. Elle tue chaque année des millions de personnes. Elle s’attaque aussi aux femmes enceintes. Les effets sur le fœtus sont nombreux et pas des moindres. Tous les détails dans la suite de cette rédaction.

Avant d’aborder le principal sujet de cette rédaction, il importe de revenir sur la définition du cancer. Le cancer est une maladie qui touche nos cellules. Le corps de chaque être humain est doté d’un grand nombre de cellules. Tout dans notre corps n’est qu’assemblage de cellules. Pour chaque cellule, ce sont ses gènes qui assurent sa reproduction, son bon fonctionnement et sa croissance. Cependant, il arrive que ces mêmes cellules se mettent à former des tumeurs. Ces tumeurs quand elles sont malignes deviennent un cancer. On parle de cancer du poumon lorsque cette tumeur se forme au niveau d’un poumon. Cependant, les risques de cancer au cours d’une grossesse son rare même si on a de plus en plus affaire à ces genres de cas.

Quelques chiffres sur les cancers pendant une grossesse

En effet, selon les statistiques, juste une petite portion de femmes enceinte c’est-à-dire entre 0.07% et 0.1% sont souvent atteint d’un cancer au cours de leur grossesse. Et dans ce diagnostic, les types de cancer souvent remarqués sont ceux du sein, du sang et du col de l’utérus. Le plus récurrent est celui du sein et il reste le plus compliqué à diagnostiquer et à gérer. Compliquer à diagnostiquer car au cours de la grossesse, les seins de la femme se modifient. Difficile à gérer vu que de nouveaux vaisseaux sanguins sont formés pour permettre à la femme de pouvoir assurer très bientôt l’allaitement de son bébé. Une situation qui ne facilite pas du tout une intervention chirurgicale. Ainsi, la méthode la plus utilisée pour traiter le cas de cancer au cours d’une grossesse reste la chimiothérapie. Et c’est à partir de là qu’on observe les effets du cancer sur le fœtus.

Le premier effet est celui dit du « tout ou rien ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Une fois la thérapie entamée, soit elle marche et l’on n’observe aucun risque pour le bébé, soit elle ne fonctionne pas et la grossesse s’arrête. Si c’est le premier cas, des risque de malformations viendront après au cours de trois premiers mois de la grossesse. Les trois autres mois qui suivront seront quant à eux sujet à des risques de retard de croissance ou d’accouchement prématuré.